1957 I 12 mars : visite un appartement au 10, quai Romain-Rolland à Lyon où il emménagera à la fin du mois. 20 mars : Marcel Rivière lui annonce la publication en feuilleton de Vorgine. En mai, Jean Carlen, alors directeur de la radio à Lyon, lui commande l’adaptation radiophonique de Vorgine. C’est le début d’une longue collaboration avec la radio : textes d’émissions qu’il anime et met en ondes, très nombreuses pièces et nouvelles radiophoniques ; pour le journal parlé fait des comptes rendus littéraires et interviewe des auteurs, ce qui amène de précieuses rencontres – celle de Perruchot qui le fait travailler pour Le Jardin des Arts, celle de Jacques Delarue qui vient de publier L’Histoire de la Gestapo. Vorgine est diffusé le 25 novembre à 20h30. 18 décembre : au Casino de Charbonnière, on lui décerne le prix Paris-Lyon pour Vorgine repris sous le titre Pirates du Rhône par André Bonne.
1958 I 4 septembre : signe le service de presse de Qui m’emporte aux éditions Robert Laffont où une amitié profonde le liera à son directeur littéraire Jacques Peuchmaurd. 6 novembre : Rivière l’engage comme journaliste au Progrès. « Prix des P’tits Pères » décerné par Le Canard enchaîné pour Qui m’emporte. Paul Gauguin paraît aux éditions du Sud-Est.
1959 I 14 avril : écrit l’épilogue de « Pablo » qu’il a commencé en janvier et qui deviendra L’Espagnol. Nouvel horaire au Progrès, de 18h00 à 2h30, ce qui lui est très pénible. 18 mai : achète « le Perchoir » à Saint-Genis-l’Argentière où il écrira bon nombre de ses romans durant son mois de vacances. C’est là que, le 10 juillet, il reçoit un télégramme lui annonçant la mort de Jean Reverzy. Obsèques à Lyon le lendemain. Du 1er au 18 septembre, corrige les épreuves de L’Espagnol.
1960 I 7 janvier : au Progrès, il reçoit le prix Eugène Le Roy pour L’Espagnol. Le lendemain, établit les fiches de ses personnages pour Malataverne. 14 janvier : dresse un premier plan. 19 janvier : écriture du premier chapitre, le 22 mars terminé. 16 février : achat d’une première voiture. 20 avril : visite de Hyacinthe Perez, « l’Espagnol ». Qui m’emporte paraît en allemand, début d’une forte amitié avec son éditeur, Christian Wegner. Se lie également à Bernard Pivot alors au Figaro, à Pierre Lhoste qui anime d’importantes émissions littéraires à la radio, au père Maurice Lelong. 19 octobre : Pijeaune, un gros chat roux, arrive.
1961 I 2 janvier : travaille au plan de « L’Apprenti » – qui deviendra La Maison des autres, dresse un répertoire des personnages. 12 mai : épuisé moralement et physiquement, il est mis en arrêt de travail pour 15 jours. 2 octobre : déménage du quai Romain Rolland au 64, cours de la Liberté. 5 décembre : note dans son agenda : « Repos exceptionnel ».
1962 I 19 au 28 février : série de rencontres et conférences en Allemagne organisée par Christian Wegner. Juillet : écrit adaptation de Fuente Ovejuna par Lope de Vega pour le théâtre des Célestins. Parution de La Célébration du bois chez Robert Morel. 20 mars : mort de son chat Manou.
1963 I Parution de Celui qui voulait voir la mer, tome 2 de « La Grande Patience ». En février revoit son plan du tome 3 qui deviendra Le Coeur des Vivants. 17 avril: première de Fuente Ovejuna.